RITMO®

Retraitement de l’Information Traumatique par les Mouvements Oculaires (RITMO®)

Les origines du RITMO®

C’est au milieu des années 80 que Francine Shapiro, psychologue américaine, découvre fortuitement ce qui va devenir une des dernières révolutions thérapeutiques : l’EMDR (Eye Movement Desensibilization and Retreatment).
Sa méthode va être testée avec succès sur les grands traumatisés de la guerre du Vietnam puis importée en France par David Servan-Schreiber.

Lili Ruggieri, Hypnothérapeuthe formée à l’EMDR a développé une technique particulière qui est une combinaison d’hypnose et d’EMDR : le RITMO®, Retraitement de l’Information Traumatique par les Mouvements Oculaires (déposé à l’INPI).

Les personnes traumatisées ont des angoisses, revivent le trauma (flashs, cauchemars, images intrusives…), évitent certaines situations, activités, pensées ou sentiments en lien avec le trauma, ont des difficultés de concentration, un sommeil perturbé, ont du mal à contrôler leurs émotions… tout cela bien après l’évènement traumatisant ou le choc émotionnel éprouvé dans le passé.

Les applications du RITMO

Généralement utilisé pour un traumatisme unique : accident, agression, deuil…, RITMO® donne également d’excellents résultats sur les blocages émotionnels, les comportements compulsifs, les peurs, le manque de confiance en soi…

Il est également possible d’utiliser cette technique afin d’améliorer ses compétences (pour les artistes, les sportifs…).

RITMO® fait appel à notre capacité naturelle d’auto-guérison grâce à la plasticité de notre cerveau.

La technique en quelques mots

La technique RITMO® est basée sur des stimulations visuelles, auditives ou corporelles (tapotements sur les mains, les genoux…) de gauche à droite, pendant que le sujet se replonge dans son souvenir.

Ce processus permet d’activer les zones du cerveau impliquées jusqu’à “digérer” l’événement traumatisant en le séparant de l’émotion ressentie. La perception du traumatisme change, l’événement est enfin intégré puis dépassé.

RITMO® est un outil de thérapie brève. Une à deux séances s’avèrent suffisantes dans la majorité des cas.